Une énième fois l’envie de préciser que d’écrire quoi que ce soit en présence, à côté, en-dessous d’une chanson comme ça, semble bien nigaud. Mais c’est un peu le but. Sinon je ferais juste Disc Jockey dans des kermesses pas très endiablées.
On s’est croisé pas mal de fois avec ces quatre gars. Suédois, vraiment superbes et cultivés, parfaitement insaisissables. À Bristol, à Göteborg (leur ville) et à New York. Souvenirs un peu éthérés, à l’image de leurs miniatures tricotées en poil de reverb pur angora. Ils m’avaient appris que le mot « rencart » sonnait presque exactement comme un mot suédois qui veut dire « branlette ». Fallait l’inventer. C’étaient de beaux moments. Si je vous parle de ça c’est que chaque fois que j’écoute la petite poignée de chansons qu’ils nous ont laissé (un gros EP et puis s’en va, à acquérir ici), y a un montage poignant qui démarre dans ma tête, ma vie qui palpite. C’est fortiche.